Le Canard enchaîné accuse dans sa dernière livraison la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, le service civil de renseignement) de se connecter à distance à des ordinateurs privés pour en espionner le contenu sans autorisation.
Sollicitée par l'AFP, la DCRI n'a pas souhaité s'exprimer, afin de "ne pas alimenter de polémique", renvoyant sur la direction générale de la police nationale (DGPN). Cette dernière, interrogée à son tour, n'avait pas répondu en milieu d'après-midi mercredi.
Selon l'hebdomadaire, qui cite un "hacker de la DCRI", ces surveillances sont menées "en off, directement avec un opérateur [à qui] on demande l'adresse informatique de l'ordinateur à ausculter et on se branche, personne n'en sait rien".
A plusieurs reprises, au cours des dernières semaines, le Canard enchaîné a mis en cause la DCRI, accusant notamment son directeur, Bernard Squarcini, de piloter des opérations illégales de surveillance de journalistes. "Affirmation grotesque", avait affirmé M. Squarcini qui, depuis, a déposé une plainte contre l'hebdomadaire.
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