Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vieillissement et enjeux d’aménagement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 février 2011 16 commentaires

Un extrait d’un rapport pour un colloque consacré à ce thème:

Carole Després (Université Laval, École d’architecture) : « Vieillir en banlieue ? Enjeux et défis de la ville étalée »

La croissance urbaine et l’étalement territorial se poursuivent dans la région de Québec
et la population vieillit. Alors qu’en 2006 les jeunes étaient plus nombreux que les aînés,
cette tendance sera renversée en 2031 selon les prévisions démographiques. Dans ce
contexte, l’auteure de cette communication s’intéresse aux lieux de résidence des aînés
de la région de Québec, ainsi qu’à leurs préférences résidentielles.

En 2006, 20 % des résidents des banlieues de première couronne étaient âgés de 65
ans et plus et le vieillissement de la population dans ces secteurs est plus rapide que
dans le reste de l’agglomération de Québec. En général, les gens désirent vieillir comme
ils ont vécu.

La suite Page 5 du rapport

Villes, régions, monde

Voir aussi : Publications & ressources Internet.


16 commentaires

  1. Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain

    2 février 2011 à 14 h 04

    Ça soulève la même question que je m’étais posé ici : https://www.quebecurbain.qc.ca/2010/06/10/trop-de-bungalows-a-quebec/

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  2. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    2 février 2011 à 20 h 30

    À chaque fois qu’on prend Montréal en exemple, j’ai de l’urticaire.

    C’est un exemple à ne pas imiter…

    J’ai un bungalow à Beauport et sans l’annoncer ma fille m’a déjà offert 40,000$ plus haut que la valeur au rôle. Dans quelqeuers années le transfert de génération se fera et ses enfants pourront grandir dans un environnement très sain…

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    3 février 2011 à 09 h 46

    Par la grandeur de mon terrain aménagé qui réflète l’air pur. J’ai pris ce terrain sans végétation. J’ai six arbres matures , un jardin, une piscine hors-terre, un patio, trois plate-bandes de fleurs, quatre haie décoratives, une école à proximité, la polyvalente aussi, près de l’autobus et des services.

    Nous avons une cour tellement grande que les enfants peuvent jouer sans problème…

    Ceux qui s’entassent au centre-ville n’ont pas tout ca…

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    • Mimir

      3 février 2011 à 11 h 21

      Pour la majorité des jeunes adultes qui n’ont pas d’enfant, ce que vous décrivez n’a rien de sain.

      Par contre, je suis tout à fait d’accord avec vous! Si j’habitais encore à Québec, j’aurais bien aimé habité le bungalow de mes parents : grands terrain, près de tout, végétation, rivière. J’ai grandi en banlieu et j’aurais aimé que mes enfants vivent le même bonheur que j’ai eu! Même si jusqu’avant d’avoir des efnants, j’ai adoré vivre au centre-ville et je ne me voyais pas ailleurs!

      Mais bon, il se trouvera toujours quelques jeunes familles qui habient au centre-ville. Mais ce n’est pas la grande tendance. Au lieu de dénigrer les gens de la banlieu, m’semble qu’il serait beaucoup mieux de se montrer un peu empatique et de voir que les raisons qui les poussent à s’y installer sont aussi valables que l’inverse.

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    • Louis M.

      3 février 2011 à 12 h 26

      La banlieue comme un environnement sain…? C’est le discours des institution religieuse et politique (ils avaient tout deux à gagner de ce fait) de la première moitié du 20e siècle. Il serait temps de passer au 21e…

      Il n’y a plus de grosses usines qui crachent de la fumée noire depuis longtemps. La propreté n’a rien à voir avec cette époque et moeurs libertines de l’époque ont soit disparues ou se sont répandues à l’ensemble de la population. Donc, prétendre que la banlieue est plus saine qu’ailleurs est totalement faux.

      Pour ce qui est de votre cours arrière (merci pour la description exhaustive), elle me semble assez artificielle. Pour le reste j’ai tous ça également en vivant dans le Vieux-Québec (difficile de trouver plus central!). Pour ce qui est d’avoir une grande cours pour que les enfants (si enfants il y a…), je peux compter sur de nombreux parcs de grande qualité à proximité où des enfants peuvent aller jouer et socialiser, découvrir la ville et la vraie vie. Personnellement, je préfère cela à les enfermer dans une cours arrière, c’est mon opinion.

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  4. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    3 février 2011 à 15 h 52

    Ma fille demeure dans Limoilou tout près du coin où j’ai véçu ma jeunesse. Elle est enceinte et désire profiter du grand espace de mon terrain. La cour seule a 110 pieds de profond par 85 de large et est aménagée. Les enfants peuvent jouer en groupe dans la cour comme ma fille l’a fait dans sa jeunesse. L’espace la verdure et les arbres sont au rendez-vous. En tout cas, mon secteur qui a 40 ans voit partir des vieux couples et arriver de jeunes familles. Il ne se passe pas une semaine sans être solicité par les courtiers qui ont des acheteurs intéressés pour ma maison. Il semble que ça ne courre pas pour la Cité Verte, nous si…

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    • Mimir

      3 février 2011 à 16 h 02

      Effectiement, on trouve toujours des gens « pro-ville ». Mais les chiffres le disent et ne mentent pas : les jeunes familles courent les banlieu… pas le centre-ville!

      Un est-il mieux que l’autre? C’est une question de goût!

      Mais on parle des « vieilles » banlieue, pas des nouvelles (étalement urbain) pour lesquels c’est une autre problématique.

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      • Louis M.

        3 février 2011 à 16 h 44

        Certes, les jeunes familles veulent aller s’établir en banlieue mais c’est parce que la banlieue est ancrée dans la culture populaire comme étant synonyme d’air pur et de lieu idéal pour la famille, comme fernand nous en fait si bien la preuve. Cela est dû aux discours idéologiques religieux et politique qui ont eu lieu des années 1930 à 1970, additionné aux politiques d’habitation qui ont transformé les modèles normatifs d’habitat. Carole Desprès en a d’ailleurs dressé un portrait très intéressant dans une recherche durant les années 1990.

        Le défi est à mon avis de se défaire de ce paradigme qui dit que famille=banlieue. On peut toujours comprendre l’argument économique pour s’établir en banlieue, qui est justifiable dans une certaine mesure, mais un argument idéologie du dernier siècle, dont les bases ne tiennent plus la route, c’est irrationnel.

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      • Mimir

        4 février 2011 à 11 h 34

        POurtant, ces jeunes familles y trouve leur compte… malgré des bases qui ne tiennent plus la route comme vous dite.

        Quand on me dit que le centre ville est plus sain… c’est aussi faut que de dire que la banlieu est saine. Dans les deux cas, ces affirmations sont irrationnels à mon avis.

        peut-etre que l’emprunte écologique des « urbains » est moins importante comparativement aux « banlieusards », mais leur santé n’est pas nécessairement à son meilleur. Ce n’est pas en ville qu’on retrouve la moins bonne qualité d’air et le plus de smog causant des maladies respiratoires? Oui, causé peut-etre par les auto des banlieusards… mais je ne sais pas qui est le plus en santé au bout du compte.

        En passant, c’est aussi pationnant de jouer sur un terrain et d’apprendre à faire du vélo au milieu d’une rue de banlieu quand on est enfant… Je suis certaine que ca l’est autant que d’apprendre à faire du vélo sur les plaines d’abraham quand on est un enfant en ville!

        Je vous inviterais à regarder les vidéos de groupe Arcade Fire sur leurs chansons de leur dernier album The Suburbs… Pationnant, fantastique et nostalgique…

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      • Louis M.

        4 février 2011 à 11 h 56

        Les familles trouvent leur compte parce que c’est la vision de ce qu’elles envisageaient, tout simplement! Elles se satisfont à l’intérieur du paradigme que j’ai évoquer. Je ne dis pas qu’elles ne le seraient pas sans celui-ci, ni que la ville est plus saine, seulement qu’il y a une vision dominante en Amérique du Nord, lourdement ancrée dans la culture populaire, qui est biaisée selon les connaissances, les expériences et les valeurs de la société au 21e siècle.

        Enfin, pour savoir qui est le plus en santé, il faudrait une étude comparative entre des sujets qui ont passé la plus grande partie de leur vie en ville, et d’autre en banlieue pavillonnaire. Selon ce que je connais du sujet, il y aurait fort probablement plus de cas d’obésité, et du coup d’une multitude d’autres problèmes, cardiovasculaire notamment, chez ceux de la banlieue.

        Pour les problèmes respiratoires, il est vrai que la proximité d’une autoroute augmentent les risque. C’est pourquoi la question des autoroutes urbaines et de la place de la voiture en ville doit être revue, mais cela ne peut se faire sans aussi revoir la forme des banlieues qui génère une grande part des déplacement en voiture. En fin de compte, tout fini par être relié…

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      • Mimir

        4 février 2011 à 13 h 12

        Aimer quelque chose parce qu’on se fait dire de l’aimer? Que c’est parceque c’est une vision?

        Oui, la vie est fait de perception. mais le bien-être et le bonheur des gens qui vivent en banlieu est bel et bien réel. Tout comme ceux qui sont en ville sont heureux d’y habiter.

        Oui, c’est un phénomène dominant. Oui, c’est culturel. Un vision biaisée selon les connaissances, l’expériences et les valeurs de la société? Je dirais une vision BASÉE et non BIAISÉE. C’est plutôt négatif comme manière de le dire alors que ca ne devrait pas l’être. C’est évident que les gens font des choix selon leur expérience et leur perception. Tout le monde le fait! Mias en quoi, aller vivre dans les banlieues de la première couronne, celles habités par plusieurs de nos parents, est si biaisé?

        Les gens sont heureux d’y vivre. Les services sont près des résidences (pas comme dans les nouvelles banlieues), le transport en commun y est assez fréquent (la plupart du temps). En plus d’avoir un terrain, il y a des parcs municipaux en quantité. En quoi ce serait biaisé d’aimer cela? En quoi ce serait biaisé de vouloir reprendre les bungalow? Je comprends pourquoi les gens âgés veulent y demeurer longtemps…Même le bungalow à un étage est parfait pour leur mobilité.

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      • Louis M.

        4 février 2011 à 13 h 40

        «[…]l y a une vision dominante en Amérique du Nord, lourdement ancrée dans la culture populaire, qui est biaisée selon les connaissances, les expériences et les valeurs de la société au 21e siècle.»
        Vous avez raison, cette phrase peut porter à confusion. Ce que j’entendais par là est que le paradigme dominant, celui de la banlieue, n’est plus cohérente avec les connaissances et les expériences empiriques que la société a acquis ainsi que les valeurs qui sont prônées de nos jours. Vous comprendrez que je parle là de façon collective.

        Ce n’est pas le fait d’aller vivre en banlieue qui est biaisé, mais les raisons données par certains, comme par exemple «la banlieue est un milieu de vie sain (en opposition avec le milieu urbain)», qui est en fait un discours idéologique vieux d’un siècle, d’autant plus que le contexte n’est plus comparable. Peut-être que le mot irrationnel serait plus approprié que biaisé, je vous laisse juger.

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  5. Mimir

    4 février 2011 à 11 h 40

    Autre petit point.

    Pour avoir suivi les cours de Carole Despré et le GIRBA à l’université je dois vous avouer que ses élèves sont beaucoup plus « négatifs » face aux banlieues et aux banlieusards qu’elle même ou que son groupe de recherche sur les banlieues !

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    • Louis M.

      4 février 2011 à 12 h 23

      Le GIRBa et ses chercheurs n’abordent pas la banlieue de façon négative, c’est vrai. Mais ils en connaissent néanmoins les problèmes démontrés dans de nombreuses études et tentent d’y trouver des solutions. Je ne cherche pas à démoniser la banlieue, mais plutôt à faire prendre conscience des mythe et du paradigme qui y sont associés.

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