Fukushima : quand l’homme s’en va, la nature reprend ses droits. Des photos rares & exceptionnelles.

On pourrait croire ces photos toutes droit sorties d’un film post-apocalyptique… mais non.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 9 ans.

Fukushima, la nature reprend ses droits

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

On pourrait croire ces photos toutes droit sorties d’un film post-apocalyptique comme “Je suis une légende” et pourtant… celles-ci sont bien réelles. En mars 2011, le Japon était victime de l’une des pires catastrophes nucléaire de l’histoire. A la suite d’un tremblement de terre de magnitude 9 enregistré près de la zone, la ville de Fukushima sombrait dans le chaos alors que les trois réacteurs de la centrale nucléaire à proximité subissaient des dégâts irréparables.

Des véhicules abandonnés et contaminés en pleine nature.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Ces clichés ont été pris au plein coeur de la zone d’exclusion autour de la centrale de Fukushima, au Japon. Elles nous montrent une ville où le temps s’est arrêté et où la nature, petit à petit, reprend ses droits et avale tout sur son passage.

Une moto laissée sur place cadenassée à un lampadaire. Aujourd’hui la végétation la recouvre presque complètement.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Aujourd’hui, à certains endroits et à mesure que le temps passe, les traces de la présence humaine dans cette zone commencent peu à peu à s’estomper, avalées par la végétation qui reprend sa place.

La faille dans le sol a été créée par le tremblement de terre.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Le photographe et réalisateur Arkadiusz Podniesinski a pu visiter la zone récemment et il en a rapporté des clichés exceptionnels.

Des écrans d’ordinateur laissés à l’abandon.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Celui-ci s’exprime au sein du Daily Mail :

“Mon objectif était de montrer l’état actuel de la zone d’exclusion. Futaba, Namie et Tomioka sont des villes fantômes complètement vides, terrifiantes et sont les témoins de cette tragédie qui a affecté des centaines de milliers de personnes.”

Une salle de classe au rez-de-chaussée d’une école.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Sur le mur, on peut voir une légère décoloration sous le tableau qui montre le niveau de l’eau lors du Tsunami. Les mots sur le tableau sont des messages laissés là pour remonter le moral des victimes :

“Nous y arriverons, Fukushima !”

La salle de musique… silencieuse.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Lors de la catastrophe et du Tsunami, les élèves présents dans cette école construite par TEPCO ont pu s’échapper et se mettre en sécurité en se réfugiant dans les collines environnantes. La décontamination continue et si la plupart des débris ont déjà été évacués, il règne encore une atmosphère étrange dans cet endroit que la vie a déserté.

Le gymnase de l’école.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Dans le gymnase de l’école, le sol s’est effondré à la suite du tsunami et du tremblement de terre.

Sur cette photo, Arkadiusz Podniesinski montre le niveau de radiations.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

160 000 personnes ont du fuir la zone à cause des intenses niveaux de radiation, et plus de 120 000 n’ont pas remis une seule fois les pieds là bas depuis les évènements.

Les vaches de la ferme de Masami Yoshizawa sont recouvertes de points blancs inexpliqués.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Il reste encore 360 vaches dans la ferme de Masami Yoshizawa. Après l’accident, les vaches de Yoshizawa ont commencé être couvertes de mystérieux points blancs. À part des prélèvements sanguins réguliers, d’autres tests n’ont pas été menés pour savoir d’où cela pouvait provenir.

Une table de restaurant abandonnée à la hate. Le repas n’a pas été débarrassé.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Quand il était dans la zone d’exclusion, Arkadiusz Podniesinski a aussi pu passer du temps à l’intérieur des lieux de vie des anciens habitants. C’est ici qu’on mesure le plus la tragédie de la situation. L’évacuation a été si rapide et soudaine que, par exemple, dans ce restaurant, les tables n’ont pas été débarrassées et le repas est toujours en place.

Une pile de téléviseurs contaminés par les radiations.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

A l’intérieur d’un supermarché.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Les produits sur le sol sont ce qui reste. Et désormais, ce sont des araignées qui peuplent les lieux.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Des karts prêts pour la course qu’ils ne livreront plus jamais.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Des machines de Pachinko dans un casino local. Il s’agit de machines à sous très prisées par les Japonais.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Des vélos laissés sur place à l’abandon.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Un champ de sacs poubelles contenant de la terre contaminée par la radioactivité. Pour économiser de la place, ces sacs ont été empilés en plusieurs couches.

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

Quand on entre dans la zone d’exclusion, la première chose que l’on remarque, c’est le gigantisme du travail de décontamination qui a été entrepris. Plus de 20000 ouvriers y ont participé et ont été jusqu’à retirer la couche supérieur du sol, la plus contaminée, qui est actuellement entreposée dans des conteneurs spécifiques. Ces conteneurs sont devenus une partie intégrante du paysage de la zone.

Sur le panneau, on peut lire : “L’énergie nucléaire est l’énergie d’un futur grandiose”

Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski
Crédit photo : Arkadiusz Podniesinski

La catastrophe de Fukushima restera l’une des pires catastrophe moderne liée au nucléaire. 4 ans après les faits, la zone est toujours hautement contaminée et est quasiment complètement désertée si on fait l’exception de quelques irréductibles.

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