Google est en discussions avec plusieurs éditeurs de jeux vidéo, dans l'idée de s'assurer leur concours pour la mise sur pied d'un service de réseau social qui concurrencerait Facebook, affirme le Wall Street Journal.
D'après le quotidien américain, qui ne nomme pas ses sources, Google aurait d'ores et déjà approché Playdom, un éditeur dont Disney a annoncé l'acquisition mardi, Playfish, racheté en 2009 par Electronic Arts, et Zynga, dans lequel Google aurait déjà investi, selon des "personnes au courant" du dossier que le quotidien n'a pas nommées.
Ces trois sociétés sont spécialisées dans des jeux en Flash très populaires sur Facebook, comme Farmville, Treetopia, Pet Society ou encore "Who has the biggest brain?". Le PDG de Google, Eric Schmidt, s'est refusé à confirmer que l'entreprise travaillait sur un service proche de Facebook. Interrogé sur ce sujet, il a estimé que "le monde n'a pas besoin d'une copie de la même chose".
Du point de vue des éditeurs, explique le quotidien, l'entrée de Google sur ce marché réduirait leur dépendance envers Facebook, qui vient de dépasser le seuil du demi-milliard d'utilisateurs actifs. Les choix du réseau social peuvent influer fortement sur le fonctionnement et le nombre d'utilisateurs d'éditeurs comme Zynga.
Ces jeux dits "sociaux" sont souvent étroitement liés, dans leur fonctionnement, avec l'activité des "amis" du joueur sur le réseau social. Ils peuvent être financés par la publicité, ou par la vente de monnaie virtuelle permettant d'acheter divers articles. Facebook étudie actuellement son propre système de monnaie virtuelle, les crédits Facebook.
Google possède déjà son réseau social, Orkut, qui peine à s'implanter hors du Brésil. D'autres services de l'entreprise, comme Google Buzz, se rapprochent également du fonctionnement d'un réseau social, mais le géant de la recherche n'a pas réussi à détrôner Facebook sur ce secteur.
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