"C'est peut-être une condamnation avec sursis - nous verrons ce que nous en ferons - mais c'est aussi deux relaxes de plus", a déclaré Charles Pasqua à la sortie de la salle d'audience.

"J'exercerai donc les voies de recours qui me sont ouvertes, afin que soit reconnue mon innocence", a annoncé Charles Pasqua dans un communiqué.

L'Express

La Cour de cassation a confirmé ce vendredi l'arrêt de la Cour de justice de la République prononcé à l'encontre de Charles Pasqua en avril dernier.

Publicité

L'ancien ministre était au centre de plusieurs affaires de malversations présumées. Il avait été condamné à un an de prison avec sursis pour l'une, et relaxé pour les deux autres.

Cette décision ferme la porte à tout nouveau procès.

L'ancien ministre de l'Intérieur, s'est dit "meurtri" par sa condamnation définitive. Il a indiqué qu'il allait saisir la Cour européenne des droits de l'homme.

"Mon innocence est définitivement reconnue dans les volets dits 'Casino d'Annemasse' et 'Alstom', après dix ans de manoeuvres qui déshonorent ceux qui en ont été les inspirateurs, comme ceux qui y ont prêté la main, a relevé Charles Pasqua dans un communiqué. Ma condamnation dans le volet dit 'Sofremi' me meurtrit: je ne l'accepte pas", a ajouté le sénateur des Hauts-de-Seine.

"J'exercerai donc les voies de recours qui me sont ouvertes, afin que soit reconnue mon innocence", a-t-il annoncé avant de conclure: "Toute ma vie a été consacrée au service de la France, c'est pourtant la France qui sera condamnée à Strasbourg et cela me meurtrit tout autant."

Publicité