Faire face au burn-out d’un collègue

Faire face au burn-out d’un collègue
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Bien que les manifestations symptomatiques d’un burn-out soient souvent, après-coup, très lisibles et présentent souvent un caractère pathologique assez évident, l’entourage professionnel peine souvent à identifier et à s’immiscer entre le collègue et son travail pour l’aider à relativiser et à dire stop à cette relation maladive et destructive qui l’anéantit progressivement.

L’irritabilité, la pression sociale et le surinvestissement génèrent aussi assez souvent une agressivité et un isolement difficiles à affronter pour le collègue qui se retrouve alors souvent complètement impuissant devant une montée en puissance inéluctable de la maladie.
Il existe pourtant des solutions et des manières d’aider une personne qui se maltraite et s’enfonce dans cette maladie du déni, de désamorcer le processus  et d’éviter qu’elle n’aille jusqu’à l’écroulement physique et psychique.

 

Identifier et faire parler quand l’autre n’aspire qu’à se taire

Il n’est pas toujours simple pour le collègue de déceler une souffrance au travail chez une personne survoltée et qui se noie dans l’activité, vient toujours au travail quelles que soient ses douleurs ou sa fatigue. L’univers professionnel a même plutôt tendance à citer en exemple ces personnes qui se dévouent à leur travail, tandis que dans la sphère privée même si cela suscite parfois de l’agacement de la part du conjoint délaissé, cet investissement peut assez souvent susciter de l’admiration de l’entourage proche.
Pourtant un présentéisme excessif doit alerter :  souvent cette attitude masque une fuite et un problème, il ne faut pas hésiter à demander à son collègue, à son conjoint d’expliquer pourquoi il passe autant de temps à travailler et surtout insister pour obtenir une réponse. Les non-dits et les silences empêchent le collègue de formuler son mal-être et d’éviter qu’il ne le ronge.

 

Aider l’autre à relativiser par des sorties, et des activités de bien-être

Une fois que le mal-être est formulé ou expliqué, il va falloir s’attaquer aux causes du mal-être : si la fatigue est mentionnée, invitez-votre collègue à se reposer et à faire un break. En tant que conjoint, il est plus facile de proposer une escapade dépaysante et ressourçante mais en tant que collègue, il faudra en plus s’assurer que les relations personnelles sont de bonne qualité pour ne pas isoler davantage son collègue avec un arrêt maladie.
Si le stress est invoqué, invitez-votre collègue à décélérer et proposez-lui des sorties, des activités de bien-être (sport, massages, restau, etc..) pour l’aider à relativiser et à prendre du recul par rapport à son travail. Les activités sportives et les activités de bien-être sont très utiles pour ce type de pathologies car elles aident le malade à prendre conscience de son corps et donc à l’écouter davantage.

 

Valoriser et responsabiliser

Si vous sentez que l’estime de soi de votre collaborateur est menacée par des attaques personnelles au travail, ou des jugements sur la qualité de son travail, valorisez la personne sur ses qualités humaines,  ses capacités intellectuelles ou relationnelles pour l’aider à regagner la confiance perdue mais évitez toutefois de trop l’assommer de conseils ou de la coacher trop énergiquement car il est important que la personne ne se déresponsabilise pas pour pouvoir se soigner. Si vous sentez que la blessure est trop profonde et nécessite l’intervention d’un professionnel, aidez-le à trouver ce médecin ou psycho-thérapeute qui pourra l’aider à retrouver le chemin de la tranquillité.

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A propos de l'auteur

JaimeLeLundi http://www.jaimelelundi.com
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