Une femme enceinte et maman d'une fille de cinq ans placée en rétention administrative

Le Réseau éducation sans frontières demande au ministère de l'Intérieur sa libération ainsi que l'octroi d'un permis de séjour.

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Le centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot.
Le centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot. © AFP

Temps de lecture : 1 min

Enceinte et maman d'une fille de cinq ans, Domicilia Moreira a été placée au centre de rétention du Mesnil-Amelot, près de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Cette ressortissante cap-verdienne peut être expulsée à tout moment dans son pays d'origine. Son enfant a été confié à une nourrice.

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Ce n'est cependant pas la première fois que Domicilia Moreira est placée en rétention. Au mois de mars, elle avait été libérée grâce à une décision du tribunal administratif. Elle restait néanmoins sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Le Réseau éducation sans frontières, qui a révélé l'affaire - la fille de la retenue est scolarisée dans une école maternelle du Val-de-Marne -, a demandé au ministère de l'Intérieur sa libération ainsi que l'octroi d'un permis de séjour grâce à l'application de la circulaire Valls de juillet 2012 qui demande aux préfets de ne pas placer en rétention des familles sans papiers. Au nom de "la protection de l'intérêt supérieur de l'enfant (qui) doit, en toute circonstance, être assurée", comme l'assure la note du ministre de l'Intérieur aux préfets. Contacté par Le Point.fr, le cabinet du ministre de l'Intérieur n'a pas encore réagi.

Commentaires (42)

  • marguerite

    Que ceux qui veulent des clandestins les prennent en charge, avec leurs sous, chez eux, et sur tous les plans : logement, nourriture, santé, éducation. Notre pays est en situation de faillite avec une dette abyssale, terrifiante. Son peuple est en grande souffrance. Qui ne peut prendre en charge aucun immigré. Par ailleurs notre peuple réclame son dû, exiger qu'on lui rende les sous qu'on lui a volé pour des utopies de QI de poissons rouges, [... ]. Et que les milliardaires des pays des clandestins s'occupent de leurs pauvres.

  • steeves

    En France on se demande à quoi servent les lois, puisque n'importe quel juge peut les détourner à la demande d'un homme politique, cette personne est venue ici comme beaucoup uniquement pour vivre des avantages que nous citoyens ordinaires payons au prix fort, ce système doit il perdurer avec le soutien d'associations composées de gens de même origine qui ne tiennent aucun compte des difficultés de notre pays englué dans les dettes et tout près de la récession économique !

  • vivi

    La question n'est pas de savoir si elle vivait dans un pays en guerre, quoique si elle venait d'un pays en guerre, elle aurait l'asile politique, ce qui est normal. Ce qui n'est pas son cas, puisqu'elle est sans papiers et dans un centre de rétention.
    Sa vie était misérable et elle est venue en France profiter de nos "bienfaits". Là, je ne suis pas d'accord avec vous. Ils sont des milliers dans son cas qui viennent pour avoir une vie meilleure. Je les comprends ! Je ferais peut-être pareil dans le même cas. Mais, la question est de savoir si la France peut se permettre ces largesses ? N'avons-nous plus de chômeurs ? N'avons-nous plus de SDF ? N'avons-plus de smicards ? SI... Alors que la France s'occupe d'abord des Français qui sont de plus en plus dans la M... Et quand on aura terminé, que tous les Français seront heureux, bien nourris, bien logés, bien soignés, les enfants bien éduqués, auront une vie paisible, et qu'on aura du surplus, alors, je suis d'accord pour partager ce surplus et aider les autres, mais après les Français. On n'a pas les moyens d'accueillir toute la misère du monde. Chaque pays a ses problèmes. La France traverse une grave crise économique. C'est triste, mais c'est comme ça.