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Une marée humaine à Beyrouth pour dire "non" à l'arsenal du Hezbollah

Des dizaines de milliers de Libanais ont manifesté dimanche à Beyrouth à l'occasion du 6e anniversaire de la "Révolution du Cèdre" déclenchée après le meurtre de Rafic Hariri.

Le Monde

Publié le 13 mars 2011 à 12h39, modifié le 15 mars 2011 à 08h57

Temps de Lecture 1 min.

Des milliers de Libanais protestent contre l'armement du Hezbollah, dimanche 13 mars, à Beyrouth.

Des dizaines de milliers de Libanais manifestaient dimanche 13 mars à Beyrouth contre l'arsenal du Hezbollah, à l'occasion du sixième anniversaire de la "Révolution du Cèdre" déclenchée après le meurtre de Rafic Hariri. Dès le petit matin, une marée humaine convergeait vers la place des Martyrs dans le centre-ville, à l'appel du fils du dirigeant assassiné, Saad Hariri, dont le Hezbollah a fait tomber le gouvernement le 12 janvier.

Son successeur désigné au poste de premier ministre, le milliardaire Najib Mikati, proche du chef de l'Etat syrien Bachar Al-Assad, s'échine à former un nouveau cabinet depuis le 25 janvier.

Le puissant parti chiite est accusé d'avoir fait tomber le gouvernement de Saad Hariri "sous la pression des armes", après avoir tenté en vain d'obtenir de lui de cesser toute coopération avec le tribunal de l'ONU chargé de l'enquête sur le meurtre. Le Hezbollah accuse cette instance d'être "à la solde d'Israël et des Etats-Unis". "Non aux armes, oui à la vie. Je participe à ce rassemblement parce que la situation est devenue intenable. Avec les armes (du Hezbollah), il n'y a plus d'Etat et nous, nous voulons l'Etat", affirme à l'AFP Adnane Antar, 65 ans, venu de Tripoli (nord).

"Non à l'oppression", "Non aux assassinats", "Non au diktat des armes", peut-on lire sur des pancartes dans les rues de Beyrouth. Pour Mira, partisane de 22 ans de Saad Hariri, ce sont la vérité sur l'assassinat de Rafic Hariri et le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui sont visés. "Nous ne permettrons pas cela". Le Hezbollah, qui prône la lutte armée contre Israël, estime que son arsenal est nécessaire pour défendre le pays, tandis que le camp pro-occidental estime que c'est l'Etat libanais qui doit détenir le monopole des armes.

Vendredi, M. Hariri a laissé entendre que le Hezbollah avait "peur" de la vérité sur l'assassinat de son père, affirmant que l'arsenal ne lui "servira à rien face à la vérité". Le TSL doit rendre un acte d'accusation dans lequel des membres du parti chiite seraient désignés.

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