Android représente 75% des smartphones vendus dans le monde au 1er trimestre

Android représente 75% des smartphones vendus dans le monde au 1er trimestre L'OS de Google accroît sa main-mise sur le marché mondial des smartphones alors qu'Apple augmente un peu et que Microsoft ne décolle pas.

Il s'est vendu au premier trimestre 2013 5 fois plus de smartphones Android que de smartphones iOS dans le monde, selon le cabinet d'étude Gartner. L'OS de Google accroit ainsi sa main mise sur le secteur, en détenant désormais une part de marché d'un peu moins de 75% contre moins de 19% pour Apple. Loin derrière les deux leaders, l'érosion de RIM se confirme avec une part de marché des ventes qui passe de 6,8 à 3%, entre les 1er trimestre 2012 et 2013. La situation est presque plus préoccupante pour Microsoft pour lequel l'arrivée de Windows 8 est loin d'être le levier de croissance espéré. Sa part de marché est ainsi inférieure à 3% au premier trimestre 2013, à peine un point de mieux qu'un an plus tôt. En termes de fabricants, c'est Samsung qui tire son épingle du jeu avec des ventes qui sont désormais supérieures à 100 millions d'unités. Suivent Nokia, dont la part de marché est en nette diminution, passant de 19,7 à 14,8, et Apple qui a écoulé un peu plus de 38 millions d'unités, pour atteindre les 9%. Confirmant la démocratisation des smartphones, l'étude estime que ces derniers comptent désormais pour 49,3% des ventes de mobiles dans le monde, ce qui représente une hausse de 34,8% par rapport à il y a un an.

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Répartition des ventes de smartphones au 1er trimestre 2013. © Gartner

En parallèle à cette étude, GFK publie une estimation des ventes de tablettes tactiles en France, estimant à 6 millions le nombre d'unités écoulées en 2013, sous l'effet d'une forte baisse des prix (-32% au 1er trimestre 2013). Au-delà de cette prévision optimiste, l'institut préfère tirer la sonnette d'alarme estimant que le marché pourrait être vite saturé par des produits trop nombreux et de trop mauvaises qualités. "Les concessions [qu'un bas prix] implique au niveau de l'expérience consommateur ne disent en revanche pas si ce dernier y trouvera son compte sur le long terme", prévient François Klipfel, expert chez GfK.