Social Collaboration : Twitter poussé par 6% des entreprises françaises

Social Collaboration : Twitter poussé par 6% des entreprises françaises Les outils de collaboration sociale se multiplient dans les entreprises européennes selon la dernière étude du cabinet PAC. 36% des entreprises françaises ont initié des projets tout en veillant à encadrer les usages.

Portée par un ensemble de technologies visant à améliorer collaboration, coopération et processus métier, la Social Collaboration monte en puissance dans les entreprises. Dans sa dernière étude, le cabinet PAC s'est attaché à en dresser un état des lieux dans trois pays européens dont la France.

Parmi les enseignements de cette étude (pour laquelle 253 responsables métier ont été interrogés) : 36% des entreprises françaises indiquent mener des projets en matière de Social Collaboration, contre 33% pour leurs homologues allemandes et 18% du côté britannique. Mais au-delà d'un engouement certain, les entreprises françaises apparaissent cependant bien moins flexibles en matière d'usage.

Ainsi, seuls 19% des répondants français font savoir que les collaborateurs peuvent décider eux-mêmes comment ils veulent réseauter et sur quelles applications, contre 26% pour les répondants allemands et 34% pour les britanniques. Plus clivant encore : seulement 6% des directions métier françaises encouragent les collaborateurs à recourir à des services de microblogging comme Twitter. Le taux s'élève à 19% en Allemagne, et 48% en Grande Bretagne. 

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La répartition des réponses est similaire dans les trois pays (Allemagne, France et Grande-Bretagne) © PAC

Concernant la mise en place d'un environnement de sécurité spécifique pour la Social Collaboration, 36% des répondants français l'estime indispensable, contre 63% des répondants anglais et 83% des répondants allemands.

"Les Français soulignent l'intérêt des outils sociaux d'entreprise pour attirer, motiver et retenir les talents au sein de l'entreprise. Mais transformer cette volonté en réalité est éminemment complexe. En France, l'impulsion doit venir du plus haut niveau de la hiérarchie. Or, le manque d'implication des dirigeants est patent", analyse Olivier Rafal, consultant principal au sein de PAC France. "Les entreprises françaises sont ainsi les plus restrictives en termes d'autonomie des collaborateurs et d'usage des réseaux sociaux".