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Les dix principales tendances technologiques stratégiques pour 2013

Gartner |

Gartner a compilé sa liste annuelle des dix principales tendances technologiques stratégiques qui ont le potentiel d'affecter les individus, les entreprises et les entités informatiques. La liste de cette année reflète l'impact grandissant du lien des forces : informatique mobile, réseaux sociaux, cloud computing et informations.

ANALYSE

Pour les besoins de notre liste annuelle des dix principales tendances technologiques stratégiques, nous avons défini une tendance stratégique comme étant une tendance susceptible d'avoir un impact majeur sur l'entreprise au cours des trois prochaines années.

1. Bataille des appareils mobiles
2. Applications mobiles et HTML 5
3. Cloud computing personnel
4. Internet des objets
5. Informatique hybride et cloud computing
6. Big data (grands volumes de données) stratégique
7. Traitement analytique exploitable
8. Calcul en mémoire (IMC) courant
9. Écosystèmes intégrés
10. Boutiques d'applications d'entreprise

Les facteurs qui témoignent d'un impact important incluent les suivants :
- une forte demande envers une technologie donnée de la part des utilisateurs finaux ou des dirigeants d'entreprise ;
- le potentiel de perturbation sur l'entité informatique ou l'entreprise ;
- la nécessité d'un investissement important ;
- le risque d'une adoption tardive.

Dans certains cas, l'impact de la tendance sera la nécessité de changer radicalement le statu quo s'agissant de la technologie, des processus informatiques ou des processus métiers actuels, entraînant un coût et une perturbation considérables. La sélection des tendances pour dresser cette liste est également axée sur des tendances qui sont extrêmement perturbatrices ou pour lesquelles une accélération, une mutation ou un point d'inflexion est en train de se produire ou surviendra au cours des deux prochaines années, de sorte que la technologie en question deviendra nouvellement stratégique ou applicable à un plus vaste marché.

De nombreuses technologies spécifiques peuvent être associées à une tendance technologique stratégique donnée. Il peut s'agir de technologies qui ont gagné en maturité et/ou qui sont devenues appropriées à un plus large éventail d'utilisations. Dans le cas d'une technologie courante, la décision stratégique portera vraisemblablement sur la sélection du produit et du fournisseur, ainsi que sur le degré de son incorporation dans l'environnement informatique dans son ensemble.

Il peut aussi s'agir d'une technologie émergente qui offre une opportunité aux premiers adeptes d'en retirer un avantage opérationnel stratégique ou qui présente le potentiel d'une forte perturbation du marché au cours des cinq prochaines années. S'agissant des technologies émergentes, la décision stratégique peut être de demander un financement pour leur évaluation.
Ces tendances ont été sélectionnées parce qu'elles présentent un impact prononcé à travers un large éventail de secteurs et d'entreprises. Toutefois, les entreprises doivent utiliser individuellement cette liste, et celles des années précédentes, comme point de départ pour créer leur propre liste personnalisée. Les ajustements en fonction du secteur, des besoins propres de l'entreprise, des modèles d'adoption de la technologie (par exemple, premier adepte, adoption générale ou aversion au risque) et d'autres facteurs peuvent modifier les priorités ou, dans certains cas, ajouter ou supprimer des tendances.

Les entreprises doivent prendre en compte ces technologies dans leurs processus de planification stratégiques en se posant les questions primordiales et en prenant des décisions réfléchies à leur sujet au cours des deux prochaines années. Parfois, la décision sera de ne rien faire vis-à-vis d'une technologie donnée. Dans d'autres cas, elle consistera à continuer d'investir dans la technologie au rythme actuel. Dans d'autres cas encore, la décision sera prise de tester ou créer un projet pilote concernant la technologie, ou bien de l'adopter ou la déployer de façon plus offensive. Nous recommandons aux entités informatiques, notamment dans les secteurs qui changent rapidement, de formaliser la fonction d'étude des technologies afin de suivre les tendances émergentes et stratégiques.
Au final, l'examen de ces tendances vise à comprendre leur impact potentiel sur l'entreprise. Les directeurs des systèmes d'information (DSI) et les responsables de la stratégie informatique doivent reconnaître que l'impact peut être positif ou négatif, et ils doivent examiner les menaces ou risques potentiels associés à la tendance. Plus particulièrement, il convient d'étudier les implications au cas où l'impact potentiel d'une tendance est ignoré ou le potentiel qu'un concurrent exploite une tendance pour changer le paysage concurrentiel.
L'impact peut être examiné de différentes façons. Une première étape utile consiste à considérer les influences sur les êtres humains individuels, sur l'entreprise ou sur le département informatique. Chaque tendance peut et doit être examinée à la lumière de ces trois dimensions, mais il existera souvent un point d'impact principal.

L'expérience humaine
Comment la tendance affectera-t-elle les employés, les clients ou les personnes travaillant pour un partenaire commercial ? Avec l'évolution vers l'individu, les consommateurs sont de plus en plus intéressés, informés et dépendants de la technologie, et cette expérience devient toujours plus importante. La nécessité pour l'entreprise de considérer non seulement les employés, mais les individus en tant que partenaires commerciaux et leurs clients en tant que consommateurs de technologies accroît d'autant plus ce besoin.

Cinq des dix principales tendances ont un impact direct et significatif sur l'expérience humaine :
- les tablettes mobiles et au-delà ;
- les applications et interfaces mobiles ;
- les interfaces sociales et contextuelles ;
- l'internet des objets ;
- les boutiques et places de marché des applications.

D'ici 2016, ces tendances se combineront et donneront naissance à un univers informatique client dans lequel les individus utilisent la technologie de façon plus continuelle, fluide, naturelle, dynamique et souvent invisible. L'informatique devient une caractéristique de l'environnement qui nous entoure, tandis que le référencement des sources d'informations électroniques ou la direction de la nébuleuse "informatique dans le nuage" devient une part naturelle des activités quotidiennes d'un individu, plutôt qu'une activité unique et distincte qu'il effectue.

L'expérience de l'entreprise

Un autre domaine d'impact à prendre en compte est l'expérience de l'entreprise, c'est-à-dire l'ampleur avec laquelle les initiatives fondées sur la tendance ont une incidence sur les opérations de l'entreprise. Étudiez les opportunités de réduire les dépenses en améliorant l'efficience opérationnelle ou d'augmenter les revenus et/ou la rentabilité en favorisant de nouveaux modèles opérationnels, en prenant en charge la fourniture de nouveaux produits ou services, ou autrement en modifiant les opérations. N'ignorez pas les implications organisationnelles en termes d'impact d'une tendance sur les structures de l'entreprise, notamment les rôles et responsabilités, ou les nouveaux processus métiers ou compétences nécessaires.

Un certain nombre de tendances sur la liste de 2013 ont un impact direct sur l'expérience de l'entreprise :
- les applications et interfaces mobiles ;
- l'expérience sociale et contextuelle des utilisateurs ;
- l'internet des objets ;
- les boutiques et places de marché des applications ;
- le traitement analytique de prochaine génération ;
- le big data.

Pour commencer, les changements dans l'expérience humaine créent de formidables opportunités ainsi que des difficultés opérationnelles pour l'entreprise. Ces dernières ne concernent pas simplement les appareils mobiles supplémentaires, mais sont plus particulièrement liées aux interfaces étendues et aux applications orientées grand public, ainsi qu'à l'extension de la chaîne d'approvisionnement dans le monde réel, ce que nous appelons la "chaîne d'approvisionnement numérique".

Un autre impact important sur l'entreprise à proprement parler est l'utilisation du traitement analytique évolué pour analyser les schémas et prendre des décisions plus informées, pertinentes et en temps opportun. Ces décisions reposent sur l'analyse d'un jeu de données étendu (incluant les informations du marché issues des consommateurs mobiles et l'internet des objets) dans un environnement social et collaboratif qui regroupe les décideurs à travers l'entreprise.

L'expérience informatique

Bien que l'impact sur l'entreprise et les individus (employés ou clients) soit indéniablement le plus important à examiner, l'impact sur l'entité informatique et les technologies qu'elle gère est également significatif. Dans certains cas, une tendance peut avoir un impact positif sur l'expérience humaine (par exemple, des interfaces utilisateur naturelles et évoluées avec un choix total de l'appareil mobile), mais un impact proportionnellement négatif sur l'expérience informatique (par exemple, l'hétérogénéité et le changement entraînant une hausse des coûts de gestion et des compétences requises). Il est crucial de comprendre ces compromis et de les communiquer clairement aux décideurs. Dans d'autres cas, l'impact peut être plus directement constaté par l'entité informatique et seulement indirectement par les utilisateurs individuels ou l'entreprise dans son ensemble.

Diverses tendances de la liste entrent largement dans cette catégorie :
- le big data ;
- le calcul en mémoire (IMC) ;
- les serveurs à faible consommation d'énergie ;
- le cloud computing.

Ces tendances modifieront les architectures, les modèles de déploiement et les processus associés de gestion et de sécurité relatifs aux systèmes dont l'entité informatique a la charge ; toutefois, les utilisateurs n'en verront que le résultat sous la forme des applications et des services. Lorsque vous examinez ces tendances, pensez au message qui peut être facilement transmis aux utilisateurs de l'entreprise et aux consommateurs ; il met souvent l'accent sur l'impact dérivé, plutôt que sur la tendance proprement dite. Le cloud computing, qui a une connotation populaire plus large, est l'exception en la matière ; néanmoins, n'ignorez pas la nécessité d'éduquer les utilisateurs sur les difficultés et conséquences masquées du cloud computing que l'entité informatique perçoit bien, mais que les utilisateurs méconnaissent souvent.

Évaluation de l'impact

L'impact direct d'une tendance est le vecteur le plus évident et clair, mais il est primordial d'examiner également les autres vecteurs d'impact. L'impact dérivé étudie de quelle façon une tendance affecte un autre domaine. Cet impact peut être de susciter un changement dans le niveau ou la nature dont une autre technologie est utilisée. Par exemple, l'utilisation intensive de multiples appareils mobiles et l'utilisation d'appareils intelligents connectés supplémentaires dans l'entreprise risquent de mettre à rude épreuve les réseaux sans fil existants dans bon nombre d'entreprises. Un autre impact dérivé peut être la nécessité de changer les processus métiers ou informatiques pour prendre en compte les difficultés soulevées par la technologie stratégique ou pour s'assurer que les avantages de la technologie sont obtenus.

Par exemple, les principes du cloud computing motivent la tendance vers un développement et une intégration des applications davantage continus. En conséquence, les entités informatiques seront incitées à regrouper les équipes en charge du développement et des opérations du point de vue des processus et des outils.

Les impacts dérivés ou indirects ne sont pas tous garantis. Des actions supplémentaires peuvent être requises pour apporter l'impact anticipé. Par exemple, il peut paraître facile d'utiliser le cloud computing pour réduire les coûts totaux d'une activité donnée en adoptant un modèle de coût opérationnel et en réduisant le besoin de ressources informatiques. Toutefois, si des mesures ne sont pas prises pour réduire vraiment les ressources utilisées ou les transférer vers de nouvelles activités à valeur ajoutée, l'impact promis ne sera pas concrétisé.

Un autre effet qui doit être examiné est l'impact perturbateur. Comment une tendance donnée peut-elle perturber les comportements ou attentes des utilisateurs, les modèles opérationnels ou de l'industrie, les entités informatiques ou les marchés informatiques ? Par exemple, les tendances vers le cloud computing, le big data et la gestion des informations extrêmes sont susceptibles de perturber bon nombre d'approches traditionnelles vis-à-vis du warehouse de données et de la gestion des données, forçant un changement dans le mode d'exécution de ces activités.
Toutefois, la perturbation n'est pas toujours négative ou douloureuse. S'il est correctement exploité, un changement perturbateur peut être utilisé pour apporter de la valeur à l'entreprise. Par exemple, l'évolution vers le cloud computing est perturbatrice, mais elle crée l'opportunité de tirer parti du cloud computing pour favoriser l'innovation d'entreprise.

Enfin, toute analyse des tendances technologiques doit prendre en compte l'impact combiné au fil du temps. Il s'agit là d'un domaine souvent négligé, alors qu'il est extrêmement crucial de l'examiner. Les tendances technologiques ont un impact individuellement, mais elles ont souvent un effet beaucoup plus grand lorsqu'un certain nombre de tendances et de technologies et initiatives associées sont combinées de façons uniques ou nouvelles, ou bien lorsqu'il existe une congruence complémentaire des tendances technologiques dans les domaines associés. Cette congruence peut créer une nouvelle tendance technologique plus globale ou donner lieu à un environnement fertile pour l'émergence d'autres technologies ciblées dans le futur.

Le cloud computing est un exemple classique d'une nouvelle tendance découlant de cette congruence. Les tendances technologiques telles que l'infrastructure en temps réel, la virtualisation et l'automatisation, l'architecture orientée services (SOA), internet, les navigateurs et le web, ainsi que le web 2.0 se sont combinées pour donner naissance au cloud computing.

Présentation des notes de recherche

Pour chaque tendance technologique, nous avons rédigé une note de recherche distincte qui approfondit la tendance et en explore l'impact.
Au cours de ces dernières années, l'environnement client est passé du modèle centré sur le système de bureau à un nouveau modèle dans lequel de multiples appareils clients mobiles deviennent la principale expérience informatique. Cette évolution a un impact significatif sur la gestion et la gouvernance des appareils clients. L'intérêt croissant envers l'utilisation d'appareils personnels sur le lieu de travail soulève un important problème pour toutes les entreprises, avec l'accent qui est davantage mis sur la mise en place de programmes détaillés, comme évoqué dans la note de recherche "Implementing a Bring Your Own Device (BYOD) Program". Toutefois, l'évolution majeure dans la bataille des appareils mobiles est l'entrée de Microsoft sur le marché avec Windows 8, qui cible le nouvel univers mobile centré sur la technologie tactile.

Au cours des 18 prochains mois, Microsoft va batailler pour imposer Windows 8 comme alternative viable aux appareils mobiles iOS et Android aux yeux des consommateurs, avec des fonctionnalités davantage axées sur l'entreprise et une intégration entre les univers mobile et système de bureau traditionnel. Dans les notes de recherche "Is Windows 8 in Your Future" et "Windows 8 Will Affect Organizations' PC, iPad and Application Development Plans", nous commençons à explorer cette dynamique concurrentielle. Nos études sur l'informatique cliente en 2013, comme le souligne la note de recherche "Agenda Overview for Client Computing 2013", analyseront plus en profondeur cette dynamique et l'évolution vers un univers client centré sur la mobilité.

La domination naissante des appareils mobiles n'est qu'un aspect de l'évolution de l'environnement client. Dans la note de recherche "HTML5 and Web Technologies Are Becoming Major Forces in Mobile Application Development", nous examinons le changement du modèle des applications. Cette évolution suscitera des difficultés à mesure que les modèles client/cloud computing et les nouvelles options d'interface utilisateur obligeront les développeurs à repenser les stratégies globales liées au développement et à la gestion des applications. Ce phénomène est exacerbé par un marché des plates-formes mobiles concurrentiel qui empêche quasiment la standardisation sur une seule plate-forme. Les technologies web et HTML 5 offrent une solution partielle, mais les impératifs pour des applications natives sur les plates-formes mobiles demeureront.

Le cloud computing personnel évolue en tant que modèle futur pour l'univers de l'informatique cliente. Dans la note de recherche "The Disruptive Effect of the Personal Cloud", nous examinons de quelle façon les fonctions et services de cloud computing personnel évoluent pour enrichir l'utilisation de multiples appareils clients, le cloud computing fournissant un modèle pour la diffusion, le stockage, le partage et la synchronisation de contenu entre les appareils sur une base contextuelle. Le cloud computing personnel en est à ses prémisses, et nous nous attendons à une évolution significative au cours des trois à cinq prochaines années. Dans les notes de recherche "SWOT: Apple iCloud, Personal Cloud Ecosystem", "Microsoft Embraces the Personal Cloud With Windows 8" et "Competitive Landscape: Device Vendors' Personal Cloud Offerings", nous étudions les offres qui voient le jour pour tenir la promesse du cloud computing personnel.

Les appareils clients mobiles ne représentent qu'une partie de l'extension des appareils informatiques finaux au-delà du système de bureau. À partir des appareils portables et portatifs se développe l'internet des objets, dans lequel le calcul est embarqué dans un large éventail d'objets du quotidien, depuis les véhicules jusqu'aux appareils électroniques grand public en passant par les appareils électroménagers.

L'intelligence embarquée fait partie du monde informatique depuis de nombreuses années ; toutefois, de 2013 à 2015, ces marchés souvent isolés vont de plus en plus fusionner avec les modèles informatiques courants. Dans la note de recherche "The Internet of Things Is Moving to the Mainstream", nous étudions cette dynamique, notamment la façon dont les entreprises passent d'une notion générale d'objets intelligents à une vue plus structurée de la manière dont l'internet des objets peut offrir une valeur opérationnelle tangible dans des domaines distincts (par exemple, intégration des initiatives informatiques et de technologies opérationnelles). La note de recherche "The Internet of Things Will Support a Wide Range of Business Models" fournit des conseils complémentaires sur l'identification de l'impact opérationnel découlant de l'internet des objets.

Le cloud computing reste une tendance technologique majeure qui est l'une des quatre forces du lien des forces qui va façonner l'informatique au cours des cinq prochaines années ou plus. À mesure que le cloud computing continue d'affecter quasiment tous les aspects de l'informatique, de nouveaux éléments et approches perturbateurs continuent d'évoluer. Dans la note de recherche "Top 10 Technology Trends, 2013: Cloud Computing and Hybrid IT Drive Future IT Models", nous examinons de quelle façon le cloud computing suscite une attention plus large portée aux modèles hybrides qui traitent des modèles traditionnels et de nouveaux modèles du cloud computing à travers les prestataires internes et de multiples prestataires externes. Cette focalisation sur une approche hybride et la nécessité de sécuriser, gérer et gouverner l'environnement hybride constitue la nouvelle cible pour 2013 et 2014. En outre, nous examinons comment le cloud computing continue d'évoluer avec l'introduction de techniques telles que la mise en réseau définie par des logiciels pour instaurer des environnements de cloud computing.

Comme le souligne la note de recherche "Big Data Adoption in the Logical Data Warehouse", le phénomène du big data évolue de projets isolés à une approche stratégique de ces grands volumes de données qui prend en compte des problématiques liées à la quantité, à la variété, à la rapidité et à la complexité des données dans une stratégie plus vaste de gestion des informations. À mesure que ce changement se produira au cours des prochaines années, l'appellation de "big data" passera de mode, tandis que le traitement des problématiques qui s'y rapportent deviendra un impératif courant de la gestion des informations. Les entreprises qui ne suivent pas cette évolution seront désavantagées par rapport à leurs concurrents.

Dans la note de recherche "Actionable Analytics Will Be Driven by Mobile, Social and Big Data Forces in 2013 and Beyond", nous étudions l'évolution du traitement analytique qui devient plus transparent, contextuel et embarqué dans des applications en temps réel, accessibles par des utilisateurs non traditionnels du traitement analytique. Il s'agit là d'un changement important par rapport aux vues traditionnelles de l'informatique décisionnelle et du traitement analytique en tant qu'activités discrètes souvent distinctes des processus opérationnels et axées sur des données historiques. Le traitement analytique s'oriente vers des modèles plus prédictifs et prescripteurs, apportant des résultats analytiques aux utilisateurs là où ils en ont besoin.

L'intelligence opérationnelle et le traitement analytique qui sont plus "invisibles" pour l'utilisateur (autrement dit, les résultats insérés dans le flux naturel d'un processus ou d'une application avec des interfaces intuitives) constituent de nouvelles approches stratégiques.

La note de recherche "Top 10 Strategic Technology Trends: In-Memory Computing" explore l'expansion rapide de l'utilisation des approches fondées sur la mémoire (par exemple, mémoire RAM, Flash et SSD) pour remplacer les approches basées sur des disques ou le stockage de données. La mémoire Flash s'impose peu à peu comme le support de stockage prédominant pour bon nombre d'appareils clients, ainsi que comme une couche de stockage unique et importante au niveau du serveur. Elle accroît encore plus la capacité mémoire des quantités déjà massives de mémoire RAM standard disponible dans les serveurs de grande consommation et permet de concevoir des systèmes gourmands en mémoire qui sont capables de gérer plusieurs téraoctets de données en mémoire. D'importants points d'inflexion sont atteints à l'heure où divers éditeurs de logiciels et prestataires de services intègrent des capacités en mémoire dans leurs offres. Cela concerne le middleware, l'informatique décisionnelle, le traitement analytique prédictif, la planification des ressources d'entreprise (ERP), la gestion de la relation client (CRM), la gestion de la chaîne d'approvisionnement (SCM), la gestion des performances d'entreprise et d'autres domaines d'applications.

Le calcul en mémoire (IMC) est favorisé par son utilisation dans la prise en charge des applications à grande échelle, à débit élevé et à faible latence dans le modèle du web/cloud computing mondial, par l'aspect rapidité du big data, par les impératifs du traitement analytique en temps réel et à hautes performances, ainsi que par la nécessité d'une plus grande sensibilité à la situation dans les processus métiers. La combinaison de ces tendances matérielles et logicielles encourage l'adoption du calcul en mémoire dans le domaine général, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour l'innovation d'entreprise tout en créant de nouveaux défis pour l'entité informatique.

Dans la note de recherche "Top 10 Strategic Technology Trends, 2013: The Role of Integrated Platforms and Ecosystems", nous examinons l'état d'une tendance qui oscille entre deux extrêmes depuis les tout premiers jours de l'informatique. À une extrémité se trouvent les systèmes intégrés extrêmement standardisés, préconçus et testés, proposés par des fournisseurs uniques (ou de petits consortiums). À l'autre extrémité se situent les approches hétérogènes haut de gamme dans lesquelles de nombreuses parties peuvent être assemblées dans diverses configurations. La tendance qui domine actuellement est celle d'une approche plus intégrée, avec les systèmes et appliances (serveur, stockage, mise en réseau et, souvent, logiciel), les systèmes mobiles (appareils de bout en bout et modèles d'applications), les places de marché du cloud computing et les courtiers qui tentent chacun d'apporter de la simplification et de meilleures fonctionnalités dans les domaines respectifs des couches. Toutefois, l'inévitable levée de boucliers contre les systèmes exagérément intégrés (et donc disparates) favorise aussi la demande envers des écosystèmes plus flexibles qui équilibrent la simplification des systèmes intégrés avec la souplesse des approches haut de gamme.

Une grande tendance se développe à partir de l'espace grand public mobile, mais s'avère de plus en plus pertinente pour l'entreprise en matière de scénarios d'applications mobiles et d'un modèle de gouvernance d'entreprise plus étendu : celle des boutiques et places de marché d'applications. Dans la note de recherche "Enterprise App Stores Reduce Risk and Improve Business Results", nous examinons de quelle façon la métaphore des boutiques d'applications est appliquée au sein de l'entreprise pour traiter les applications mobiles, ainsi que le portefeuille d'applications dans son ensemble. Les boutiques d'applications d'entreprise s'imposeront de plus en plus comme un modèle clé de déploiement et de gouvernance pour toutes les applications destinées aux utilisateurs. Toutefois, la cible à court terme reste de gérer l'accès aux applications mobiles grand public. Au cours de l'année 2013, nous nous attendons à ce qu'un large éventail de fournisseurs de multiples marchés (par exemple, services de cloud computing, gestion des opérations, portails d'entreprise, prestataires de services de communication, gestion des appareils et applications mobiles) offrent davantage de solutions prêtes à l'emploi, avec une concurrence accrue et une plus large adoption en 2014 et 2015.

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