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Facebook, je te désaime !

Le réseau social mène encore la danse, prisé de ses adhérents et loin encore devant la concurrence. Mais son attractivité perdrait du terrain.

Publié le 09 avril 2013 à 14h12, modifié le 09 avril 2013 à 14h12 Temps de Lecture 2 min.

Si Facebook est

L'internaute français consacre un tiers de son temps en ligne aux réseaux sociaux, dont 90 % sur Facebook. Toutefois, la croissance en France du nombre de visiteurs sur Facebook n'a été que de 1 % entre juin 2011 et juin 2012, tandis que la progression observée dans le même temps sur Twitter a été de 56 %, de 86 % pour Tumblr et de... 3 372 % pour Pinterest (ComScore 2012, bit.ly/145tjGm).

Si Facebook est "l'une des révolutions de ce XXIe siècle (...), on constate que ses adhérents sont moins actifs", estimait le site rtl.be dans l'article "2013 : le début de la fin de Facebook ?". Certes, "si Facebook était un pays, il serait le troisième Etat le plus peuplé au monde, avec plus d'un milliard d'habitants virtuels", mais, "après son introduction ratée en Bourse, le site cherche un second souffle et mise beaucoup sur la publicité. Une stratégie qui pourrait déplaire à certains".

"Aux Etats-Unis, des reportages rapportent que Facebook perd de son attractivité auprès des jeunes", écrit Numerama.com, qui a réalisé une étude auprès de 1 000 internautes : 22 % des sondés, parmi les 78 % inscrits sur Facebook, indiquent qu'ils utilisent moins Facebook qu'il y a six mois, et 34 % assurent avoir envisagé de fermer leur compte. Ainsi, 49 % des 15-18 ans, titulaires à 95 % d'un compte, "ont déjà songé à [le] quitter".

Au-delà des choix stratégiques de Facebook et de la concurrence croissante, comment comprendre cette tangible désaffection ? Le plus grand réseau social au monde est "une plate-forme de comparaisons sociales sans équivalent", estime 01.net.com. Et qui dit comparaison dit ressentiment : "Nous avons été étonnés du nombre de personnes qui en ont une mauvaise expérience", dit Hanna Krasnova, chercheuse à l'université d'Humboldt (Berlin), pour qui les "facebookeurs" ont "un sentiment de solitude, de frustration et de colère".

Facebook ne fait pas le bonheur... et pas plus celui des couples. "Une grande divulgation de ses expériences et de ses sentiments sur Facebook est liée à une moins grande satisfaction dans une relation de couple", selon une étude menée par des psychologues de l'université du Kensas (bit.ly/145tjGm). Enfin, les "amifications" parents-enfants, si elles contribuent à réduire le fossé entre générations, peuvent tout autant le creuser : aux Etats-Unis, 92 % des parents sur Facebook sont amis avec leurs enfants, mais un tiers des adolescents avouent être "embarrassés par les commentaires" de leurs aînés (bit.ly/12AIP8n).

Et ces statuts qui mettent les nerfs en pelote (bit.ly/16Io0Z6), et ces notifications incessantes de vos "amis" joueurs en ligne qui vous sollicitent pour la 763e fois... Facebook, je te désaime !

duretz@lemonde.fr

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