l’Inter-LGBT appelle les pouvoirs publics à la fermeté - Violences homophobes devant Notre Dame

Violences homophobes devant Notre Dame

L’Inter-LGBT appelle les pouvoirs publics à la fermeté

Les auteurs des violences survenues sur la parvis de Notre-Dame en marge du kiss-in contre l'homophobie ont été relâchés par la police en dépit des plaintes de victimes déposées contre eux. Une situation dénoncée par l'Inter-LGBT qui appelle les pouvoirs publics à la fermeté.

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l’Inter-LGBT appelle les pouvoirs publics à la fermeté
Violences homophobes devant Notre Dame

Mis en ligne le 23/02/2010

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Depuis le kiss-in du 14 février dernier, l’Inter-LGBT a été interpelée et contactée par des personnes présentes sur le parvis de Notre Dame, victimes et témoins des violences homophobes survenues.

Pour mémoire, les organisateurs du kiss-in parisien du 14 février avaient décidé de déplacer leur happening du parvis de Notre-Dame vers la fontaine Saint-Michel à la suite de menaces de mouvements catholiques intégristes.

La Préfecture de Police de Paris avait alors d’inquiété les organisateurs en leur expliquant ne pas être pas en mesure d'assurer la sécurité du rassemblement.
L’Inter-LGBT avait déjà condamné cette attitude.

Peu après le kiss-in de la place St Michel, plusieurs personnes se sont rendues sur le parvis de la cathédrale Notre Dame alors que les forces de l'ordre en bloquaient l'accès.

Plusieurs vidéos amateurs et témoignages de personnes sur place attestent de la violence qui s'est alors exprimée.
Saluts nazis, insultes homophobes et violences physiques se sont enchaînés contre les participants.

Les forces de l'ordre ont alors interpellé plusieurs individus violents issus de groupes intégristes, puis ont constitué un cordon pour séparer les deux groupes.
Les insultes et les saluts nazis ont néanmoins continué jusqu'à ce que les participants de ce deuxième kiss-in quittent le parvis.

L’Inter-LGBT rappelle dans un communiqué que "le parvis de Notre-Dame est un espace public", que l’action qui devait s’y dérouler n’était pas une provocation anti-religieuse, mais "la simple manifestation de l’amour que peuvent se porter deux personnes de même sexe, amour qui est reconnu et protégé par la loi".

Plusieurs victimes des violences de dimanche ont porté plainte. Mais les sites internet intégristes ont annoncé que leurs militants interpellées par la police avaient été libérées.
Une attitude que dénonce l’Inter-LGBT qui affirme qu'elle se montrera "vigilante aux suites données aux plaintes déposées par les victimes".

> Voir une vidéo des incidents de Notre-Dame :


Mis en ligne le 18/02/2010

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